• Avec des mots, je hurle mes colères, avec des regards, le hasard fait le reste

            DANS LE REGARD


    J'ai dans le regard
    Le regard sombre
    Et fier du gitan.

    J'ai dans le regard
    Le sel de la terre,
    Et la terre nourricière
    Pour tout bagage.

    J'ai dans le regard
    La beauté sauvage,
    La liberté, les vagabondages,
    Toutes les errances
    Des gens du voyage.

    J'ai dans le regard
    La folie meurtrière
    Des gens irresponsables,
    Manipulateurs, arrogants,
    Se croyant tout permis,
    Tout en restant très respectables.

    J'ai dans le regard
    Le bleu immense azur,
    Des vagues incandescentes,
    Le bleu immense pur,
    Larmoyant, tourbillonnant
    Sur les hauts murs de mon enfance.

    J'ai dans le regard
    La bonté du diable
    Et le mépris de dieu.

    J'ai dans le regard
    Le spleen des jours qui passent,
    Des garrigues bruyantes incessantes
    Du chant des cigales.


    J'ai dans le regard
    Tout un passé inoxydable,
    Tout un passé fait de silence,
    De cris, de larmes et de naufrages.               

    J'ai aussi dans le regard
    Des tristesses inassouvies,
    De celles qui vous glacent,
    Des veines sclérosées,
    Et le goût âpre et menaçant
    D’être à nouveau abandonnée.

    J'ai dans le regard
    La fureur de mon enfance,
    Les châteaux de l'enfance
    S'y promènent en toute liberté
    Des fleurs javellisées
    Aux lys endimanchés,
    Des godasses usées
    Jusqu'à la corde,
    Et moi, demandant miséricorde

    J'ai dans le regard
    L'odeur nauséabonde
    Du racisme,
    De l'intolérance,
    Des maltraitances
    Faites à outrance
    Sur de pauvres ignares.

    De tous les regards
    Portés sur la Société,
    Sur la collectivité,
    Il ne me restera
    Que celui fier de l'espagnol,
    Que celui fier du gitan,
    Que celui fier de l'étranger
    Contraints à se défendre
    Afin d'obtenir leur morceau de pain.

    J'ai dans le regard
    Des fautes inavouables,
    Des péchés impardonnables,
    Mais des matins bleus,
    Bleu azur.

    J'ai dans le regard
    Des gris-vert d’acier,
    Striés d'éclairs sauvages,
    Des chaînes extensibles,
    Interminables,
    Des corps brisés à l’excès.

    Dans mon regard
    Passent aussi des lois
    Exécrables,
    D'immenses murs
    Hérissés et bétonnés,
    Des cages d'escalier,
    Des ascenseurs
    Impraticables.
    Des couloirs gris
    qui se meurent de solitude,
    Et sur chaque palier,
    Et sur chaque porte
    Laissée entre-ouverte,
    Se meurt une misère latente.

    Dans mon regard
    Passent des lueurs étranges,
    Des injustices effroyables,
    Des maltraitances inqualifiables,
    Et encore des injustices inégales
    Vous laissant
    Sur un bout de trottoir,
    Sans vous laisser le choix
    D'avoir une autre chance.

    J'ai dans le regard
    Des luttes,
    De hautes luttes,
    D'interminables
    Marches militantes
    Dont je suis fière,
    Elles m'ont ouvert
    Des portes
    Dont j'ignorais l’existence,
    Elles m'ont appris
    A vivre debout,
    Elles m'ont aussi appris
    La tolérance,
    La liberté,
    La dignité,
    La non soumission,
    Elles m'ont enfin appris,
    Jusqu'à plus soif,
    A vivre d'espoir !

     

     

     

     

    REGARD INTENSE... REGARD TENDU...
     

    Je suis seule, le stylo à la main,
    Faisant face à la page blanche,
    Plus un muscle ne bouge.
    Je pars, je voyage...
    Je suis dans l'infiniment lointain,
    Mais ma mémoire n'émet que du silence,
    Puis, brusquement, les mots arrivent,
    D'abord un par un, j'hésite, puis j'efface,
    Les mots ne sont pas à ma convenance.
    Le stylo parcourt le papier timidement,
    Et ma main guide doucement les mots,
    Alors ce sont des montagnes de flots de mots
    Sortant de ma tête, de mes veines,
    Mais ils sont tellement rapides
    Que j'en perds en cours de route, je m’énerve,
    Alors, avec infiniment de patience je parviens
    A placer chaque mot,
    Et sur ma page blanche,
    Je n'entends plus que le murmure
    Du silence et des mots !
      

     

     

     

       DES MOTS

     
    Des mots plein                                                        
    La tête,                                                                      
    Des mots plein                                                        
    Les mains,                                                               
    Des mots                                                                  
    Qui s’entêtent                                                        
    Criant à tue-tête.                                                 

    Palombe orgueilleuse                                      
    Traçant sa route                                               
    Retrouvant sa liberté !                                    

    Des mots s’alignant                                      
    D’eux –mêmes,                                               
    Des mots crachant                                        
    Sur un volcan incandescent.

    Des mots…                                                  
    Des mots…                                                  
    Délire…                                                        
    Delirium des mots…
    Des mots faits
    De partage,
    Poésie…souvenirs inoubliables.
    Des mots plein d’innocence,
    Enfance se cherchant
    Sous des décombres,
    Bâtarde…

    Tourterelle  aux mille assurances, 
    Mots se déchirant
    Sans-cesse,
    Tourterelle ogresse
    Emportant sous ses ailes 
    L’enfance qui  oppresse 
    Sans  raison,
    Mots d’éjaculation
    Se mouvant dans un sperme
    Ne portant aucun nom.

    Des mots noirs,
    Des mots ocre jaune, pourpre,
    Des mots plein d’illusions.  

    Mots faits de hasards,
    De rencontres de regards,
    Que rien ne laissait prévoir.

     

     

     

              AVEC DES MOTS

    Avec des mots,
    Et des racines indéracinables,
    De mes mains nues
    Je construis des arcs-en-ciel imprenables.

    Avec des braises incandescentes 
    J'assouvis ma soif de liberté.

    Avec mille mots,
    Avec mille langages,
    Je donne la parole 
    A ceux qui ne l’ont jamais. 

    Avec  le cœur en bandoulière,
    Troubadour du temps qui passe,
    Je chante l’espoir de demain. 

    Avec des monceaux de pierres concassées,
    Avec des mille et une rivières
    Étincelantes comme mille étés,
    Avec des cascades tumultueuses 
    Et des torrents ravageurs,
    J’inscris  sur le mur
    De chaque prison... LIBERTÉ !

     

     

     

    J’EN PERDS LA RAISON


    Je suis la phrase…
    Je suis la page…
    La page  blanche.
    Je suis la plume d’encre
    Je marche… Je marche
    Aux rythmes de mes silences,
    Et me mire dans la mare.
    Je suis la prose,
    Je dispose
    Les mots les uns après les autres,
    Je les mitonne
    En terme de conjugaison,
    Je les place,
    Les menace,
    Au fil de mes émotions.

    Je suis le poème,
    Je sème… Je sème...
    Je  mène
    Ma vie de bohème, 
    Sur chaque page inscrite
    J’imprime
    De manière forte
    Toutes mes colères,
    Je les étale 
    A longueur de pages, 
    Et quand je tourne la page
    Mon cœur bat la chamade !

    Je suis la phrase…
    Je suis la prose…
    Je suis la plume…
    Ma vie je la mène 
    Au fil de mes conjugaisons,
    Les verbes je les fais danser,
    Les adverbes je les fais vibrer,
    Et sur ma corde raide 
    J’en perds la raison !

     

     

     

              QUE DE CRIS


    Au jour de ma naissance
    J'ai poussé d'effroyables cris,
    Des cris d'impuissance,
    Des cris interdits,
    Des cris improbables ,
    Dont je n'ai plus de souvenance,
    Tant ma chair s'en est pétrie.

    Cris de détresse,
    Cris sans repère,
    Cris doux-amers,
    Je me cherche au fin fond
    De mes nuits sans fin.

    Chemins hasardeux,
    chemins douteux,
    Chemins aubépines
    Chemins sans épine,
    Chemins aux herbes folles,
    Un poing se cogne
    Aux cris de mes révoltes.

    Je cherche,
    Je ne cesse de me chercher...
    Culture,
    Blessure,
    Plume,
    Encre,
    Encrier,
    Se déversant sans réserve

    Sur mes cahiers
    Aux pages blanches,
    Sur un corps sans tache
    Mille fois entaché.

    Culture,
    Livre,
    Cris ivres,
    Cris se répercutant,
    Se culbutant 
    Dans une mémoire en feu.

    Pouce ! Je passe,
    Je liasse,
    Je page
    De page en page,
    Je livre,
    Je m'épuise,
    Je cherche mes vérités.

    La culture
    Me jugule ma jujube,
    Alors, je jubile,
    Sous mon stylo bille
    S'éparpillant en toute logique
    Sur ma tête pile électrique
    Tournant au tragi comique.

    Culture... Culture,
    Qu'as-tu fait de moi ?
    Me voilà dépendante
    De mots, de cris,
    Alors, je divague,
    Je quémande,
    Puis tout à coup,
    Quand je me trouve en manque,
    Je me saoule de mots,
    Je cris et je menace,
    Qui aurait pu dire cela 
    Au jour de ma naissance !

     

     

     

                LE CRI


    Je ne suis qu'un cri,
    Qu'un simple cri,
    Mais un cri subtil,
    Un cri utile,
    Un cri qui déchire la nuit.

    Je suis le cri,
    Le cri de la louve
    Solitaire, j'erre et hurle,
    Marquée sans nul doute
    Aux fers rouges.

    Je reste le cri
    De l'anticonformiste, 
    De l’antiracisme. 
    Je resterai de tout temps
    Une blessure qui se rebelle.

    Je ne suis qu'un cri
    Mais un cri percutant,
    Celle qui tôt ou tard
    Ne sait se taire,
    Le cri de la vérité,
    Pour avoir oser dire 
    Tout haut
    Ce que les autres
    S'obstinent à taire tout bas!

    Celle que sans raison
    L'on jette en prison,
    Dans ce cas je ne suis
    Que le cri de la raison.

    Je suis aussi le cri,
    Le cri
    De tous et toutes,
    Celle qui meurtrie
    Dans ses chairs souffre,
    Mais qui ose encore
    Croire à ce que lui apporte la vie !

     

     

     

    SANS JAMAIS
     
     
    Sans jamais pleurer,
    Sans jamais regretter,
    Sans jamais hurler,
    Sans jamais l'avouer,
     
    Avoir le pardon au bord des lèvres,
    Avoir le pardon et ne jamais paraître.
     
    Faire taire son cœur et ses problèmes.
     
    Enfouir à jamais sa solitude,
    Se comparer... et rester louve.
     
    Mais jamais... au grand jamais,
    Enterrer l'oubli.

     

     

     

     L’INTOLÉRANCE
      

    Oser,
    Savoir oser.
    Briser,
    Savoir briser
    Des murs,
    Des tas de murs
    Faits de méfiance,
    Et les réduire
    En petits tas de cendres.

    Oser,
    Savoir oser
    Les sortir de leurs silences,
    Pour oser,
    Oser dire
    et  écrire,
    Intolérance
    Se cachant
    Comme engloutie
    Par des siècles 
    D’indifférence
    Et de conformité.

    Abattez-moi
    Tous ces murs,
    Ne me parlez 
    Jamais de la différence !

    Mais savoir ouvrir
    Toutes grandes
    Les portes de la tolérance,
    De toutes les tolérances,
    Pour ouvrir son cœur
    A toutes les intelligences !

     

     

     

             LE MAL-ÊTRE


    Poings serrés
    Devant toutes mes colères,
    Je me déchire.

    Nuits défiant
    Toutes leurs limites.
    Nuits  d’angoisses,
    Peuplées de cauchemars.
    Nuits cherchant
    Désespérément leurs repères.
    Nuits obscures
    Sans fin.

    Pourrais-je un jour
    Devenir moi-même,
    Sans crier mes haines,
    Et éviter tout ce mal-être.

    Sensations étranges
    Au bout de mes doigts,
    Les mots un à un s'envolent,
    Glissent, se révèlent,
    S’inscrivent,
    Et se questionnent.

    Au fronton de ma mémoire
    Tout se décale,
    Tout se calque
    insidieusement,
    J'ai l’esprit qui s'embrouille,
    Je n'arrive plus
    A trouver mon chemin.

    Prendre ma plume,
    M’activer dans les brumes
    De mon cerveau,
    Et écrire, écrire, écrire
    Pour me libérer définitivement.

     

     

     

                J'AI SOIF


    J'ai soif,
    J'ai très soif,
    J'ai immensément soif,
    S'il vous plaît,
    Apportez-moi
    A boire,
    Et permettez
    Que je m'abreuve
    Au sang de ma plume.
    Ce sang que je transpire,
    Du bout de mon stylo bille,
    M'autorise à dire,
    A écrire,
    A extirper
    Ce que mon ventre
    Refuse de garder.

    J'ai soif,
    Trop soif,
    Abondement soif,
    Les yeux grands ouverts
    Sur la vie,
    Car je refuse
    Ce que les autres
    Acceptent
    Les yeux fermés.

    Même si derrière moi
    Je traîne un boulet
    Comme personne,
    Je tiens à ne ressembler
    A nul autre,
    La normalité serait
    Que je rentre
    Dans la conformité
    Comme un seul homme.

    J'ai soif,
    Sacrément soif,
    Alors je bois
    Ce sang
    Qui ronge ma plume,
    Et, comme une louve
    Hurlant à la lune,
    J’étreins ma solitude.

    Solitude du poète,
    Solitude parce que
    Personne ne veut l’entendre.
    L'écrit n'a plus de mémoire,
    La vérité est trop dure
    A admettre, à entendre.

    J'écris... Je jouis...
    Je bois le sang
    De mon sang.
    J'écris... Je mords
    A pleine dent
    La vie.

    Les choses de
    La vie 
    Parcourent
    Mes artères,
    Circulent
    Dans mes veines
    Je bois... Je bois
    A même la vie...
    Et j'éjacule
    Sans aucun 
    Scrupule !!!

     

     

     

        SOUS TES ECORCES



    Sous tes écorces d'arbres
    Couleur d’ébène,
    J'ai peint des mots,
    Des mots mi-clos,
    Des mots qui adhèrent
    A la vie.

    Des mots, sortant de nulle part,
    Claquant au vent,
    Comme la carapace
    Que je trimbale
    Au bout d'une peau
    Se berçant de mille mots.

    Des mots qui se pétrissent
    Sous des mains innocentes 
    Transcendant la vie !

    Des mots se bousculant,
    Semant le désordre,
    Épousant la forme
    D'une révolte !

    Des mots jaillissant
    De mille mots
    De colère.

    Des mots... Des mots
    Qui m'enroulent,
    Me jalousent,
    Me guettent
    Sous la spirale
    Infernale des mots.

    Je les monte,
    Les démonte,
    Les dévore,
    Les aspire
    Et les mastique.

         A la fin !
    Vont-ils un jour
    Me foutre la paix !
         Non !
    Car chaque jour,
    Moi, j'en demanderai
         Davantage !

    Alors, je les ferai éclater
    En mille morceaux,
    Et sous un ciel arc-en-ciel
    Je les ferai rire aux éclats.

     

     

     

     

           ENFIN, JE ME LÂCHE !



    C'est avec le passé
    Que l'on a vécu 
    Que l'on se forge,
    Que l'on se tisse
    Son avenir.
    Certains préfèrent
    Prendre la fuite,
    C'est leur droit,
    Moi, ce n'est pas mon cas,
    Car je sais que je dois aller de l'avant. 

    Écrire... Écrire...
    Enfin dire...
    Même si je me mets hors temps,
    Même si je me mets hors jeu,
    Quelle importance,
    Puisque, enfin, je me lâche !

    Un mot qui passe,
    Un mot qui se fracasse
    En million de plumes d'encre,
    En million de tonnes de pages,
    En million de million d’espérance,
    Enfin, je me lâche !

    Si parfois ma plume paraît
    Cinglante et choque,
    C'est que dans ma tête
    Chaque mot explose.
    Je me mets hors normes.
    Tout ce que je gardais
    Enfoui sous mille tonnes de désespoir,
    Tout ce que je gardais...
    Il faut que ça sorte.

    Alors, comme un torrent
    Qui se déverse,
    Comme emporté par le vent
    Le vitriol se disperse...
    Enfin... Enfin, je me libère !

    Tout ce poids accumulé
    Durant des années,
    Je fais une entorse à la règle,
    J'assassine chaque phrase,
    Et comme un aigle
    Dans mon bec crochu et pointu
    Je massacre la bête
    Et entre mes pattes, je l’achève...
    Enfin... Enfin... je me libère !

     

     

     

           JE SUIS UNE...


    Je suis une amazone
    Citoyenne,
    Je fais partie des cents
    Et une mutilées.
    Je n'ai aucune apparence.
    Je suis solitaire,
    Solitaire comme une amazone
    Rodant dans un monde 
    Mille fois modifié.

     

     

     

                SUIVRE


    Suivre...
    Suivre la trace,
    La trace qui trace
    Toute sa vie durant.

    Refuser...
    Refuser avec force
    Tous les points de désaccord
    Mettant le désordre.

    Avancer...
    Rejeter...
    Avec opiniâtreté
    Toutes conjonctures.
    Ne pas se laisser faire,
    Rejeter la laisse 
    Qui vous était destinée.

    Respecter les règles,
    Toutes les règles.

    Fuir la morale,
    Toute la morale
    De tous les moralisateurs
    En puissance,
    Ne cessant de faire du surplace
    Sans jamais vraiment
    Ouvrir leurs cœurs. 

     

     

     

              VIVRE !


    Être...
    Ne pas être.
    Paraître...
    Ne pas paraître
              Vivre...
    Rompre avec son passé,
    L'enterrer...
    Mais ne point l'oublier.
              Vivre...
    Briser les chaînes,
    Toutes les chaînes,
    De préférence celles 
    Qui sont inacceptables :
    L'autorité,
    L'humiliation,
    La soumission,
    L’oppression.
              Avancer...
    Résister,
    Avec la préférence
    Inévitable
    De ne pas rompre tout contact,
    Et le face à face
    De la page blanche...
              Vivre... Écrire...
              Écrire... Vivre...
    Avec l'espoir du lendemain,
    Et la liberté au bout de ton chemin !

     

     

     

              PLUME D'ENCRE


    Plume d'encre,
    Plume d'oiseau,
    Sur mes cahiers d'adolescente
    j'ai déchiré délicatement
    Une de tes pages,
    Pour écrire tous mes mots.

    Plume de vent,
    Plume de soie,
    Jusqu'au crépuscule de ma vie
    J'écrirai dans tous
    Les langages
    Sur toutes mes pages,
    J'écrirai au vent,
    J'écrirai dans tous les sens,
    Reste mon amant !

    Jeux de plume,
    Jeux de miroir,
    Jeux de piste,
    Je m'égare
    Par mégarde
    Dans des vapeurs d'encens !

    Vérités de plume,
    Plume d'encrier,
    Plume de sable,
    J'égraine, laissant couler
    Mon sang,
    Sang rouge,
    Sang couleur liberté,
    Plume de vérité
    Je refuse les non-vérités
    J'ai laissé ma plume assassine
    Couler dans l'encrier
    Que m'offre la vie.

    Plume de cendres,
    Mémoire d'argent.
    Plume défaillante,
    Mémoire obligatoire.

    Plume argile,
    Plume agile,
    Plume cherchant
    Entres ses lignes
    Tous mes amours,
    Dont je ne suis plus
    Tout à fait sûre.

    Mémoire de cristal,
    Plume magistrale,
    Allant se cognant,
    Se fracassant,
    Pour finir en cascade
    Loin de ce monde
    Où tout n'est que désordre,
    Plume agile.

     

     

     

             POISON VIOLENT


    Dans mes veines circule
    Un sang violent, corrosif,
    Un véritable poison,
    Il coule,
    Il coule,
    Il  saigne,
    Il saigne,
    Poison au vitriol.

    De mes mains autrefois
    Si maladroites,
    Tant elles se sont abîmées
    A écrire tous mes naufrages,
    A chaque page écrite
    Mes mains ont pris l’apparence
    De l'impertinence,
    Soit, elles illuminent mes joies,
    Soit, elles crient toutes ses révoltes,
    Soit, elles partagent toutes mes souffrances.

    Page que j'aime tes odeurs,
    Odeurs d'encre,
    Odeurs aux milles mots imprimés,
    Je m'imagine en partance
    Au travers des mots
    Que je trace avec violence
    Afin de me libérer.

              Créer...

    L’inspiration guide mes mains,
    L'inspiration devient un poison violent,
    Quand mon stylo
    Trouve place
    C'est la jubilation,
    C'est la jouissance
    De chaque mot posé,
    Ces mots deviennent alors
    Des gouttes de sang
    Se propageant à une vitesse fulgurante
    De page en page.

    Manipuler,
    Jongler,
    Mettre les mots
    Dans un ordre,
    Ensuite les démolir
    A coup de plume
    Pour les remettre
    A l'endroit.

    Envers,
    Endroit,
    Quelle importance ?
    Stop, on recommence,
    C'est un plaisir 
    Qui ne s’assouvira jamais.

    Les avaler,
    Les attraper,
    Les faire voltiger...
            Et puis...
    Quand tout à coup
    Ça vous démange,
    Les faire exploser
    Dans un grand feu de Bengale !

     

     

     

         LA PAROLE ET LA POÉSIE


    De feu, de sang, et de larmes,
    Je suis la poésie.
    Parfois, les morsures du temps
    Engendrent en moi 
    De terribles colères.

    Je peux être aussi
    Une parole donnée,
    Une parole libérée
    Au nom de la vérité.
    Je peux aussi être prise en otage
    Aux fins fonds des prisons afghanes.
    Paroles données
    Puis reprises, 
    Puis refoulées,
    Enfin étouffées...
    Mais qui ne peuvent s'éteindre
    Tant la souffrance
    Ne se conjugue 
    Qu'à l'imparfait.

    Je suis l'action,
    Je suis revendicative.

    Je suis aussi un bonbon acidulé
    Se savourant lentement,
    Car chaque phrase écrite
    Claque comme un fouet !

    Je suis aussi
    Un simple cri,
    Le profond d'une blessure
    Qui s'égare, 
    Qui laisse trace
    Dans une mémoire,
    qui se déchire à des couteaux affutés.

    Mais la poésie...
    Mais la parole...
    Sont, avant toute chose,
    La liberté féroce
    De penser autrement
    Que les autres.

     

     

     

    ÉCRIRE...


    Sur chaque mal
    Qui fait des mots...
    Se prouver 
    Que l'on existe encore.

    Écrire...

    Ne pas se retourner
    Sur son passé,
    Mais l'assumer...
    Mesurer tout le chemin parcouru.

    Écrire...

    Se libérer
    De toutes ses blessures,
    De toutes ses culpabilités,
    De toutes ses obsessions
    Et de toutes ses peurs...
    Fantômes errants
    Parmi les cendres
    Encore toutes chaudes,
    Braises exécrables
    Ne sachant s’éteindre définitivement.

    Écrire...

    Sur des doutes,
    Chemins inextricables,
    Morsures ne pouvant
    S’effacer dans le temps.

    Écrire...

    Dans la fureur
    De chaque phrase,
    Dans le quotidien
    De chaque larme,
    Dans une chair
    A moitie déchiquetée,
    Dans des cris insupportables
    Comme va la vie.

    Écrire...

    Sur une mutilation
    Dont on se souvient,
    Sur des hauts-le-cœur
    Que l'on ne sait éliminer,
    Sur une tête méconnaissable.

    Écrire...
    Écrire...

    Pour se retrouver,
    Pour se reconstruire,
    Pour se donné une nouvelle identité.

    Écrire...

    Tout simplement,
    Pour ne pas se retrouver
    Au bord de l'apoplexie.
            

     

     

     

    LA RUMEUR


    Je suis la sulfureuse,
    Je suis celle qui se nourrit
    De la misère d'autrui.


    Je suis le racontar,
    De cavalcade en cavalcade
    Je ramasse tous les commérages,
    Bons ou mauvais
    Quelle importance,
    Pourvu que je traîne
    Ma sale langue
    Partout où je passe.

    Je ne fais du mal à personne,
    Mais je suis comme nul autre,
    Quand j’atteins ma proie
    Je la broie,
    Je la divise,
    Je veux qu'elle ploie
    Au gré de mes racontars,
    Je veux aussi qu'elle se liquéfie.

    Je suis la rumeur,
    Jamais je ne meurt,
    De ma sale mort
    Il faut que je subsiste,
    Cela prouve que j’existe,
    Telle est ma vie !


     

     

           L'AUTRE RUMEUR


    On ne sait d’où elle vient,
    On ne sait d’où elle sort,
    Elle arpente tous les horizons,
    Son parcours est implacable,
    Inconsidérable est son venin.

    Elle enfle... Elle enfle...
    Elle rampe... Elle rampe...
    Dans un étroit corridor
    Où tout n'est que désordre,
    Jetant ses flammes,
    Diffamant, ricanant.

    Elle a traversé tous les âges,
    Elle a traversé tous les siècles,
    Viendrait-elle d'une autre planète
    Où tout n'est que racontars,
    Où tout n'est que mensonges.

    Si vous n'y prenez garde
    Elle se fera un certain plaisir
    A vous réciter sa foutue MÉDISANCE.



     

     

              FATIGUÉE


    Je suis fatiguée,
    Fatiguée d'avoir toujours
    Affaire à de véritables cons !

    Fatiguée de  courir sans cesse
    Après toutes mes illusions !

    Fatiguée d'entendre
    Sur toutes les chaînes,
    Et de lire dans les journaux
    Qu'il faut croire
    Ce que nous raconte
    Notre cher président.

    Fatiguée d’attendre
    Un jour meilleur
    Alors que le F.N.
    Pointe son nez
    A l'horizon.

    Fatiguée d'attendre
    Ce qui ne viendra jamais.

    Fatiguée d'écouter
    Vos salades aseptisées ,
    Fatiguée de ne plus croire en rien.

    Fatiguée, fatiguée...
    Épuisée, épuisée...

    Mais, écoutez notre révolte,
    Ces poings se levant
    Aux jours naissants,
    Dans un silence menaçant.

    Fatiguée des faux-semblants,
    Fatiguée des lèche-culs,
    Fatiguée de la médisance,
    Fatiguée de la rumeur,
    Fatiguée des gardes chiourmes,
    Fatiguée des girouettes
    Qui se perpétuent à l'infini !

    Fatiguée de la mal-bouffe
    Que nous devons ingurgitée,
    Et que nous dévorons malgré tout
    A pleines dents !

    Fatiguée de tous nos espoirs
    Mis au rencard
    De tous les mirages
    Mirobolants.

    Fatiguée de toutes les bassesses,
    De toutes les hypocrisies,
    Fatiguée de toutes les jalousies
    Avançant sournoisement
    Pour mieux nous ligoter.

    Fatiguée, usée, déprimée, saturée
    De tous nos lendemains
    Qui nous désenchantent.

    Fatiguée que tous les grands
    De ce monde nous divisent
    Pour mieux régner.

    Fatiguée, usée ,déprimée et saturée
    De tous nos lendemains
    Qui découlent à l'horizon du vingt et unième siècle,
    Et qui n'en finissent pas
    De nous désenchanter !

     

     

     

          L'HERBE FOLLE


    Je suis une herbe folle,
    Une graine dite sauvage
    Qui a grandit
    Sur des épines  agressives
    Au milieu de milles coquelicots
    Rouges colères.

    Le soleil n'a cessé
    De me darder
    De ses rayons perçants,
    La pluie cicatrisant
    Toutes mes plaies
    M'a aidé à pousser
    Dans des abîmes acérés.

    L'herbe folle, loin des sentiers battus,
    N'a cessé de grandir
    A l'ombre de sa bâtardise.

    Faute due au hasard,
    On m'a donné
    Comme prénom : Personne,
    Les coquelicots m'ont alors
    Ceint d'une robe écarlate,
    J'ai cogné, j'ai saigné,
    J'ai mordu jusqu'au sang,
    Je me suis débattue
    Afin de survivre.

    Dans mes veines
    Jubile un sang
    De toutes les audaces,
    Dans mes veines
    Jaillit un sang
    De toutes les libertés.

    Ses graines folles
    Feront éclore
    La parole de tous
    Les déshéritées,
    Herbes folles
    Si souvent méprisées
    Et rejetées.

     

     

        LA FLEUR MENSONGÈRE
     ET LA BEAUTÉ INTÉRIEURE


    Je suis une fleur javellisée,
    Encitronnée à la cire d'abeille,
    Je fais pâlir d'envie
    Tant je suis belle.

    Dans mes habits d’apparats
    Froufroutants sans pareil
    Je virevolte telle une vaniteuse,
    Cherchant à accrocher
    Tous les regards
    A ma dentelle douteuse.

    Je suis la fleur mensongère,
    Je suis tellement belle
    Que je ne cesse de me regarder passer.

    Sauvage est ma collerette,
    Les prés immenses sont ma maison,
    Je pousse sans complexe
    Parmi les luzernes folles
    Et les blés ensommeillés,
    Tout près d'une rivière
    Chavirant ses galets,
    Tous les soleils, tous les insectes
    Ne cessent de me butiner.

    Plaire n'est pas mon obsession
    Pourtant je plais,
    Mon langage est velouté,
    Comme satiné,
    Pas vaniteuse je ne prêche
    Jamais par excès,
    Les pluies sauvages
    Ruissellent à mes pieds.

    On me prénomme :
    La beauté intérieure
    Et, je ne fane jamais !!

     

     

     

    LE SENS ET LES RÉALITÉS

     

    Quand je prends mon bâton de pèlerin

     Ce n’est jamais en vain,

    Les prêchiprêchas

    J’ai horreur de ça,

    Et prêcher dans le désert

    N’est pas mon quotidien.

     

    Les mots, je les extirpe,

    Ils sortent de mon corps,

    Ils sortent de mes tripes,

    Et si je ne les sens pas

    Je les remets dans un tiroir…

     

    …Et j’attends !

     

    Quand soudain ils frappent à ma porte,

    Quand soudain ils frappent fort,

    Alors, j’écris au vitriol !

     

    Tout poète qui se respecte,

    Le sens de l’observation possède,

    Ce n’est ni un devin,

    Ni quelqu’un de bien.

     

    Il faut que ces écrits

    Fassent mouche !

    Il faut que ces écrits

    Passent outre !

     

     Sa plume est rigide

    C’est son seul mérite,

    Car sa plume reste sans réplique !

    Trop de choses vues,

    Trop de choses malvenues.

    Alors, les mots claquent

    Ne mettant aucun interdit,

    Et les tabous se fracassent

    Dans un tourbillon

    Qui les étourdit.

     

    La lucidité

    Reste leur seule récompense,

    Veillant en permanence

    Et ne leur ayant jamais menti.



     

     

     

    LES LIVRES

     

    Ce sont les livres 

    Qui m’ont révélée

    Qui j’étais vraiment !

     

     

     

     

     

    PLUMES

     

    Plume acide.

    Plume qui s’oxyde.

    Plume toxique.

     

    Plume trempant

    Dans le vitriole,

    Imprévisible,

    Vous écrasant au sol,

    Par vagues successives.

    Angoisse,

    Page blanche,

    Finissant en cascade

    Aux confins de l’oubli.

     

    Plume solitaire

    Se refermant sur elle-même,

    Qui se brise

    En une multitude

    De parcelles.

     

    Fureur intense d’écrire,

    Fureur immense du livre,

    Fureur, fureur avide

    De lire,

    Fureur, fureur lucide.

     

    Plume prose.

    Plume poème.

    Plume poésie.

    Prélude sur une note de musique.

    Prélude des jours

    Ajournant le crépuscule.

     

     

     


     

      AVOIR L'ENVIE

     

    Avoir l’envie,

    L’envie de croire.

    De croire, encore

    Et toujours,

    Que rien n’est perdu.

     

    Je m’assume,

    Je m’impose

    Jusqu’à l’absurde.

    Ai-je l’air si ridicule ?

     

    Avoir l’envie,

    L’envie folle

    De se remettre à jour,

    A l’heure et en cause,

    Parce que dans la vie

    Rien n’est jamais acquis.

     

    Je m’assaille,

    Je trépasse,

    Je m’insurge,

    Alors on me bute

     

    Avoir l’envie,

    L’envie en permanence

    De gueuler

    Plus fort que les autres,

    De peur que l’on ne sombre

    Dans l’oubli.

     

    Je percute,

    J’improvise

    Au son des cymbales

    Percutantes, je mute.

     

    Avoir l’envie,

    L’envie féroce

    De croire

    Qu’un jour

    On peut s’en sortir,

    Pourvu que l’on croit

    Férocement à la vie.

     

     

     

    GRAINE DE COLÈRE

     

     

     

    Parfois je me pose

     

    De sérieuses questions,

     

    Non que je sois « bégueule »,

     

    Je dirais plutôt

     

    Et en toute confidentialité,

     

    Que je suis maso,

     

    Car plus j'ai mal

     

    Plus je crie bravo !

     

     

     

    Ah ! C'est vrai

     

    Que je ne suis pas née

     

    Avec une cuillère en or

     

    Dans la bouche,

     

    Combien de fois

     

    Il a fallu que je plante

     

    Mon décor,

     

    Et j’ai eu recours à la débrouille.

     

     

     

    C'est vrai aussi

     

    Que personne

     

    Ne s'est penché

     

    Sur mon berceau.

     

     

     

    J'ai poussé toute seule,,

     

    Je me considère

     

    Comme une herbe folle,

     

    Une graine qui ne pousse

     

    Qu'en été,

     

    Une graine toute en liberté !

     

     

     

    Parfois, quand la nostalgie

     

    Refait surface,

     

    Je pleure, je ris,

     

    Je suis au bord des larmes,

     

    Malheureusement, la réalité

     

    Est là, bien planquée,

     

    J'ai beau la chasser,

     

    Madame revient aussitôt

     

    Par des portes dérobées,

     

    Et au grand galop !

     

     

     

    Mais non !

     

    La graine de violence

     

    A bien germé

     

    Sur le berceau de la révolte.

     

     

     

    … Et c'est peut-être ça,

     

    Que je le veuille ou non,

     

    Qui m'a maintenue

     

    Hors de l'eau !

     

     

     

    LE RAPACE 

     

     

    Méfions nous de l’eau qui dort,


     

    Le rapace erre,

     

     

     

    Rapace solitaire.

     

     

     

    Rapace que l’on dit sournois,

     

     

     

    Fondant sur sa proie.

     

     

     

    Rapace tout en nuance,

     

     

     

    Mais sachant faire la différence.

     

     

     

     

     

     

     

    Rapace aigre doux

     

     

     

    Se méfiant de tout.

     

     

     

    Rapace tout noir,

     

     

     

    A qui l’on ne pardonne pas

     

     

     

    Sa différence de poils.

     

     

     

    Rapace de colère,

     

     

     

    Rapace que l’on dit teigne.

     

     

     

     

     

     

     

    Rapace de vérité,

     

     

     

    Mais qui veut sa part

     

     

     

    De liberté !

     

     

     

     

     
    DES RENCONTRES, DES SILENCES, DES POÉSIES


    Des hasards,
    Des rencontres,
    Des rencontres
    Dues au hasard,
    Des regards
    Qui se croisent
    Des silences,
    Des Poésies,
    Des Partages,
    Des silences,
    Des mots
    Qui prennent place,
    Qui s'envolent,
    Qui vont s'éclater
    Sur des arcs-en-ciel
    Brisés par mille
    Soleils orangés.




              JE N'AI PLUS D'ÂGE                                          
     


    Avoir la rage au corps,
    Avoir la rage au cœur,
    Avoir encore et toujours
    L'envie de se reconstruire,
              J'ai vingt ans !
    Que ce soit les rues de Montpellier,
    Que ce soit les rues de Nice,
    Ou bien les couloirs gris et sombres
    Que je ne saurai oublier,
    Moi, la jeune écervelée,
    J'ai appris à vivre...
             J'ai trente ans !
    Ma vie n'a cessé de basculer,
    Je n'ai alors plus d'âge,
    Et les rues deviennent trop étroites,
    Soudain ma vie s'est plombée
    Dans les échanges.
     
    Je suis vieille, très vieille
             A présent, j'ai cent ans !
    Les aiguilles du temps
    Ont raccourci ma vie,
    Je me regarde vivre
    Au travers d'une vitre.
     
    Et tout mon passé dégringole,
    Je marche, je cours,
    Et de rigole en rigole,
    Et de ricochet en ricochet,
    J'aborde, et je m’accroche
    A des soleils rouge orangé,
    A des soleils rouge sauvage,
    Je deviens une pelure d'orange
    Gorgée de tous les soleils d'été.
                Bleu étrange.
    Avoir la rage au corps,
    Avoir la rage au cœur,
    Se reconstruire,
    Se reconstruire
    Au présent...

     

     

     


  • Commentaires

    1
    solitude Profil de solitude
    Lundi 4 Février 2013 à 19:19

    Je m'appelle Yvette Gomez c'est moi l'auteure du poème ; "Dans le regard" je suis addict à la poésie. Me prévenir par mail en cas de réponse, merci.

    Je fais partie d'un atelierd'écriture à la Médithèque de Marseillan.

     Ecrivains à vos plumes

    Au Printemps des poètes, chaque année mes poèmes sont lus soit à la Maison de Retraite de Marseillan, soit à la Médiathèque.

    Les fans

    2
    Mardi 26 Mars 2013 à 00:14

     j'ai un petit souci avec mon blog  je n'arrive pas à y rentrer mon pseudo et"solitude" ont me dit qu'un membre à déja ce pseudo QUE DOIS JE FAIRE? J ATTEND VOTRE REPONSE MERCI

    3
    Pipiou Profil de Pipiou
    Mardi 26 Mars 2013 à 09:33

    Bonjour solitude (ou coquelicotrouge ?)

    tu dois être déconnectée d'EklaBlog (ou d'un autre blog EklaBlog : pas seulement de ton blog à toi) pour pouvoir re-rentrer ;-)

    Ha oui, poésies il y a ! ha ha ha ! Jolies habitudes que celles des expressions écrites ! C'est vrai que ça fait du bien alors pourvu que ça dure : bravo !

    (perso je ne laisserais pas la première page se remplir sans fin : dans Configuration, Configuration Générale, Onglet "Avancé" : Nombre par défaut d'articles par page : tu peux préciser que, sur chaque page il y ait 5 ou 10 articles (ou 2 ou 23, c'est toi qui décide ;-)

    Bon mardi

    4
    Mardi 26 Mars 2013 à 09:39

    Bonjour Yvette,

    Dans le cadre de notre initiative qui est de créer un répertoire de blogs pour la plateforme Ekla, nous avons eu l'idée de demander aux blogueurs de nous signaler les blogs qu'ils apprécient. Votre blog a été signalé comme "coup de coeur" par Pandora T., et inscrit au répertoire dans la section "Ecriture". Vous disposez bien évidemment d'un droit de rectification de la présentation et de la section et/ou de retrait si cette inscription ne vous convenait pas (à demander par commentaire sur le blog ou par message personnel à Lulette ou à moi-même).

    Bien cordialement

    Thordruna.

    Edit : Bonjour Pipiou : j'ai l'impression qu'il s'agit d'un seul article sur toute la page.

    5
    Pipiou Profil de Pipiou
    Mardi 26 Mars 2013 à 09:51

    Coucou Thordruna,
    oui, apparemment tout est écrit dans la page Accueil (si je regarde les infos juste sous le titre de l'article "Avec des mots...")

    6
    Mardi 26 Mars 2013 à 18:50

    Bonjour Solitude, ou Coquelicot Rouge, comme tu veux. Hé bé dis donc, ça décoiffe ! je n'ai pas encore  tout lu, mais je vais y revenir. A très bientôt.

    7
    solitude Profil de solitude
    Lundi 1er Avril 2013 à 18:14

    Avis à la population ! tout va bien, j'ai récupéré mes billes et remis quelques poèmes, grâce à Catherine, c'est elle qui m'aide à remettre en forme mes écrits, et qui partage mes galères informatiques.

    Pour Pipiou, merci pour votre message, mais ilfautquejevous dise : les deux rubriques que j'ai ouvert ont des thèmes bien précis, sur lesquels j'ai beaucoup écrit et je tiens à les laisser dans ces chapitres.

    Un grand merci à Pandora de m'avoir signalée comme "coup de coeur" ce qui m'a permis de rentrer dans la section"écriture".

    Il nous reste à trouver des titres pour les futurs chapitres suivants, mes prochains poèmes dorment tranquilles au fond de mes cahiers pour l'instant, et c'est sans conter ceux qui vont continuer de mûrir dans ma tête.

    8
    solitude Profil de solitude
    Mardi 2 Avril 2013 à 18:24

    avis à la population!tout vas bien , après quelques difficultés et grace à catherine  j'ai pu recuperée mon blog je vous y attends 

    9
    Jeudi 4 Avril 2013 à 21:58

    J'ai bien aimé celle du con...
    Cordialement,
    T. Siram

    10
    solitude Profil de solitude
    Vendredi 5 Avril 2013 à 14:24

    pourquoi ai-je de la difficulté a inserer des photos sur mon blog "solitude"

    11
    Dimanche 7 Avril 2013 à 01:56

    Coucou Solitude, merci de tes divers passages sur mon blog

    Pour tes photos, vérifie qu'elles ne soient pas trop " grandes " Ekla a un souci avec ça !

    Bon week end

    Vivement le beau soleil du sud

    12
    solitude Profil de solitude
    Dimanche 7 Avril 2013 à 02:10

    merci de ton renseignement ont vas essayer d'y remedier bon week end et bon soleil du midi aussi!!!

    13
    Dimanche 14 Avril 2013 à 19:34

    Un p'tit bonjour de courtoisie.
    Bon fin de dimanche,
    T. Siram

    14
    solitude Profil de solitude
    Jeudi 25 Avril 2013 à 02:51

    mille escuse de ne avoir répondu à votre message mais quelquefois je m'égare ailleurs sur les nouveaux poemes il y à quelques corrections à faire!

     sinceres amitiées!

    15
    danilou Profil de danilou
    Lundi 17 Juin 2013 à 16:43

    Bonjour,

    J'ai pris un peu de temps, allumé une cigarette, et me suis laissée porter par les mots ... je reviendrai continuer ma lecture avec plaisir bientôt

    Merci,

    Amicalement

    danilou

    16
    solitude Profil de solitude
    Mercredi 19 Juin 2013 à 22:32

    bonjour danilou c'est ce qui faut faire, prendre le temps. dans ce monde de brute ou tout vas trop vite

    prendre son temps il n'y que ça de vrais!

    amicalement

    solitude

    17
    volodia Profil de volodia
    Mercredi 10 Juillet 2013 à 18:01

    Les trois blogs portant le même nom je croyais que c'était le même. J'y découvre d'autres richesses celui que je préfère c'est le récit de ta vie , les bonnes soeurs, la vie en Algérie etc.... Ne rien lâcher jamais!

    18
    solitude Profil de solitude
    Mercredi 10 Juillet 2013 à 22:33

    bonjour volodia!

    oui j'ai bien trois blogs!  bien sur celui que je travaille le plus est"les corps déchirés" toutes une vie toutes une mémoire à remonter dans le temps ,n'est pas rien, mais quand on m'aime ont ne compte pas!

    amicalement

    solitude

    19
    mAnholly
    Samedi 21 Septembre 2013 à 22:15

    coucou maman bravo pour tout ces poemes je passerais souvent sur ton blog a bientot

    20
    Mardi 24 Septembre 2013 à 00:38

    si je m'attendais à te retrouver là! je suis bien contente que ca te plait !cedont je suis contente c'est que ça plait aussi et surtout à lajeunese c'est ce qui me donne encore plus de courage!un gros bisous de ta maman! ah! j'allais oubliée aujourd'hui j'ai fais mes premiers pas !

    21
    mAnholly
    Mercredi 25 Septembre 2013 à 17:38

    sa c'est pluitot une bonne nouvelle

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :